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 RESPECT ET VERITE
Ch.14: Prison

14 : prison

Quidam :
Voilà qui mène naturellement à se pencher sur une autre institution régulièrement décriée dans notre pays : l'institution carcérale.

PG :
Oui, on trouve toujours des gens pour se plaindre de tout. Rien n'est jamais assez bien, et il y a toujours des bien-pensants qui pensent devoir militer pour offrir des prisons dorées aux pauvres prisonniers. En 2010, l'Etat a pris livraison de la nouvelle prison de Nancy. Ses gymnases et salles de lecture ou d'informatique ont fait bien des envieux parmi les collèges et lycées de France. Croyez-vous que ce soit normal ? Des établissements scolaires miteux mais des prisons tout confort ? Signe d'une société qui a perdu le Nord et ne sait plus mettre les bonnes priorités à la bonne place… Et après, on s'étonne qu'un clochard tue pour aller en prison ! J'ai même vu une boutade circulant sur Internet enjoignant de mettre les vieux en prison plutôt que dans des maisons de retraite car au moins ils seraient surveillés en permanence, ils auraient une douche par jour, de l'exercice quotidien, etc. C'était évidemment caricatural, mais ce n'était pas pour autant totalement hors de propos.
A l'inverse, il semble qu'un sheriff texan soit régulièrement réélu dans son comté car très populaire auprès de ses administrés, notamment pour sa politique carcérale : des tentes exposées aux intempéries et aux variations sévères de température de cette région très aride ; travail obligatoire pour tous et sans rémunération ; pas de salle de gym ou de musculation, car, dit-il, ils ne sont pas là pour se faire des muscles pour mieux braquer les honnêtes gens une fois dehors. Mes chers amis les bien-pensants le trouveront sûrement inhumain, mais pour ma part, je trouve qu'il est emprunt d'un certain bon sens cet homme. Sévère, certes, mais, ainsi qu'il le dit, la prison est faite pour payer sa dette envers la société et avoir envie de ne pas y revenir.
Toutefois, je ne souscris pas totalement à sa philosophie, car la prison n'est pas, selon moi, juste un endroit pour payer sa dette. C'est aussi un endroit pour évoluer intérieurement. D'abord, la notion de « payer sa dette » envers la société. S'il s'agit d'un vol, ou de dégradation matérielle, on peut effectivement envisager de payer sa dette. Mais encore faut-il que les détenus travaillent entièrement au bénéfice d'un fond d'indemnisation des victimes et non pour leur propre bénéfice salarial. Dans la pratique, le travail carcéral en vigueur en France, et qui n'est basé que sur le volontariat, répartit le salaire carcéral entre un tel fonds d'indemnisation et la poche du détenu. Je n'adhère pas à cette pratique. Ne serait-ce que parce que je considère que le travail carcéral doit être une obligation et non basé sur le volontariat. Les détenus doivent être au service de la société, tant pour générer des fonds d'indemnisation des victimes que pour compenser ce qu'ils coûtent à mettre en prison.

Quidam :
Mais supprimer le bénéfice des revenus de leur travail, n'est-ce pas établir une différence entre ceux qui pourront se payer des extras grâce à des fonds venant de l'extérieur, de leur propre fortune personnelle ou de leurs proches par exemple, et ceux qui ne le pourront pas ?

PG :
Encore le vieux débat des deux vitesses et de la sélection par l'argent. Non, je ne vois pas pourquoi il serait applicable ici parce que je ne vois pourquoi une prison serait un établissement à option. Il faut le même régime carcéral pour tous les prisonniers. Du moins pour tous ceux correspondant à une catégorie donnée de détenus, parce qu'il n'y a rien de choquant à ce que les grands criminels aient des conditions de détention plus dures que les petits délinquants.
Cela passe par le même régime alimentaire, végétarien pour s'accorder à toutes les religions, et frugal mais sain parce qu'il n'est pas acceptable d'y attraper la gale du pain ou de tomber autrement malade du fait d'une gastronomie à la mode Cuirassé Potemkine impropre à la consommation. Quant à celui qui refuse de travailler, on ne va pas le fouetter jusqu'à ce qu'il s'y mette, mais il doit être soumis à des conditions de détentions très différentes, dénuées du plus élémentaire confort et avec un régime équivalent « pain sec et eau ». Le détenu a le droit de faire la grève de la faim comme du travail, mais qu'il ne s'étonne pas que l'institution ait aussi le droit de le mettre au régime sec s'il s'oppose à la règle en vigueur.
D'ailleurs, permettre des remises de peine pour très bonne conduite n'est pas à exclure, mais de façon bien moins systématique qu'actuellement. La simple bonne conduite n'est que normale et n'est pas en soi un motif suffisant pour justifier une réduction de peine. Par contre, la mauvaise conduite est certainement un motif légitime de son allongement, outre le régime sec éventuel.

Quidam :
Voilà qui fait écho à ce que vous disiez concernant le sursis.

PG :
Eh oui. Il faut que la parole de la société retrouve sa valeur. Sept ans, ça veut dire sept ans. Pas cinq ou quatre selon le jeu des remises de peine.
Mais pour poursuivre sur le sujet de l'égalité de traitement, elle doit évidemment aussi s'appliquer au travers des mêmes conditions spartiates d'hébergement. Et devoir mettre de côté sa pudeur parce que la cellule de quatre personnes a des WC ouverts ne me semble pas plus choquant que ça alors que dans bien des pays sous-équipés en toilettes publiques, ça se fait carrément dans la rue au vu et au su de tout le monde. Bien entendu, pas de cigarettes, et encore moins d'alcool ou de drogues. Pas non plus de petits cadeaux venant de l'extérieur, et certainement pas de téléphones portables, déjà interdits mais qui ne sont pourtant pas aussi rares qu'ils le devraient. Juste des visites donc, ainsi bien sûr que des messages de proches et d'amis sous pli ouvert contrôlable, donc en français uniquement. Accès limité à la télévision et uniquement pour des programmes sélectionnés : pas de séries policières, ni films violents ou coquins ou d'horreurs, ni tout autre programme du petit écran qui conditionne négativement le psychisme. Diffusion essentiellement de documentaires pour promouvoir le contact avec la réalité, quelques comédies pour soutenir la bonne humeur, ou encore des films ayant une valeur humaine forte pour promouvoir des valeurs positives. Et bien sûr des livres, également sélectionnés selon leur capacité à éduquer et promouvoir les valeurs du bien vivre en société, ainsi qu'à faire progresser leur recherche intérieure. A ça peuvent se rajouter des cours, sans accès Internet, qu'ils soient de culture générale pour favoriser l'ouverture d'esprit et la remise en question ou qu'ils visent à préparer à un métier en vue de la réinsertion une fois dehors, ainsi que certaines activités favorisant l'équilibre et l'éveil. A ce titre, les programmes d'évaluation de la pratique de la médiation en prison démontrent que celle-ci a des résultats très positifs sur les détenus. Le contraire aurait d'ailleurs été étonnant.
Voilà donc ce que devrait être le programme pour un prisonnier : payer autant que possible sa dette par son travail obligatoire, mais tout en se rééduquant pour rectifier les lacunes personnelles l'ayant amené à se retrouver en prison.

Quidam :
Visiblement, vous ne concevez pas la prison comme un camp de vacances.

PG :
Comme vous dites. C'est une antichambre de la société destinée à se reprendre après avoir fauté.
Mais pour cela, évidemment, il faut un accompagnement humain de qualité. Notamment pour assurer la qualité de la sécurité des détenus, et ce tant pour se prémunir contre les tentatives d'évasion que pour les préserver les uns des autres. Le cliché des prisons où des caïds font leur loi et sodomisent d'autres détenus sous la douche doit définitivement n'appartenir qu'au passé. Inévitablement, cette qualité humaine de l'encadrement ne peut être garantie à tous les coups, et il peut toujours y avoir, parmi les surveillants de prison, des individus malsains qui favorisent ce type de dérives, au mieux par leur passivité, au pire par leur complicité active. Mais les mettre à l'abri des pressions et chantage divers en s'assurant, peut-être simplement par l'anonymat, que leur famille soit à l'abri des complices non emprisonnés est évidemment un volet essentiel pour garantir leur impartialité et leur efficacité. Ensuite, avec suffisamment de gardiens, de la surveillance vidéo et des locaux adaptés, il sera très improbable que de telles dérives trouvent à s'installer.
Qualité sécuritaire donc, mais aussi qualité de l'accompagnement dédié à la reconstruction personnelle avec des éducateurs spécialisés tant pour le social que pour le psychologique et, si le détenu le souhaite, le spirituel. La sévérité n'est pas tout et ne suffit pas. Elle est nécessaire uniquement pour permettre une mise en œuvre efficace du volet de rééducation de l'individu : par le travail et par l'introspection, pour trouver sa valeur sociale autant que sa valeur d'humain.
Car le but, encore une fois, n'est pas juste de payer sa dette lorsque c'est possible, mais aussi et surtout de préparer la sortie. Et à la sortie, on ne veut pas avoir un méga-frustré devenu hyper-violent et bien musclé, ce qui constituerait un danger certain pour les citoyens. On a beaucoup parlé de ces prisons qui sont des usines à transformer un petit délinquant en criminel endurci. Ce n'est pas acceptable. Autant rétablir la peine de mort à ce compte-là. Non, ce sont des humains améliorés qui doivent sortir des prisons. Nombre d'entre eux y sont arrivés par manque de repères sociaux et humains où se sont engouffrés divers travers de personnalité. Si l'emprisonnement ne permettait pas de rectifier ces lacunes, au moins dans une certaine mesure, alors la prison serait un échec. Et si elle était un échec, alors il faudrait trouver autre chose.

Quidam :
Il n'y a guère que la potence ou le fouet en place publique comme alternative.

PG :
Il peut aussi y avoir l'exil ou le bannissement. Aujourd'hui, on appellerait ça plutôt une interdiction d'entrée sur le territoire national. Mais, appliquée à un criminel, ce serait simplement déplacer le problème d'un pays vers un autre, ce qui n'est évidemment pas une solution acceptable. Si nous n'avons pas envie de récupérer leurs criminels, il n'est pas envisageable de leur envoyer les nôtres. L'exil n'est une peine utile que dans le cas précis d'une personne refusant de s'intégrer tout en agissant contre la société. Sans être une criminelle, elle n'y a alors pas sa place et doit être fermement invitée à aller voir ailleurs. Une telle peine ne peut qu'être complémentaire d'une déchéance de la nationalité ou d'une annulation du droit de séjour.

Quidam :
Vous mentionniez tout à l'heure que le principe de payer sa dette ne peut s'appliquer à tous les crimes.

PG :
Bien sûr. Comment « payer sa dette » si cette dette est la vie d'un autre ? Peut-on l'évaluer financièrement ? La mesurer en nombres d'années d'emprisonnement ? Bien sûr que non. Les années d'emprisonnement constituent la punition qui doit marquer la gravité de l'acte. Mais ce n'est pas un paiement. Le travail carcéral peut générer une compensation financière pour la famille de la victime, notamment si celle-ci était soutien de famille. Mais ça ne remplace pas sa présence. Un meurtre ne peut se compenser que par beaucoup d'amour. Et une peine de prison ne peut en être équivalente.
Par contre, si les années d'emprisonnement sont bien mises à profit et permettent que le criminel prenne pleinement conscience de son acte, de toutes les répercussions humaines qu'il implique, pour que se développe l'empathie qui lui avait manqué pour prévenir le meurtre, alors ce sera tout bénéfice. Parce que le prisonnier ressortira meilleur qu'il n'était en entrant, ce qui est bien l'objectif. Et qu'il ne sera plus un risque pour ses semblables. N'est-il pas mieux de combattre le crime en éliminant l'envie de meurtre plutôt qu'en comptant sur la répression pour faire suffisamment peur aux criminels potentiels ? Même si clairement, l'un n'exclut pas l'autre…

Quidam :
Alors pour les prisonniers coupables des crimes impardonnables que vous évoquiez et qui ne peuvent avoir l'espoir de ressortir qu'en s'évadant, ce qui, souhaitons- le, sera très exceptionnel, un tel raisonnement n'est-il pas hors de propos ?

PG :
Je ne pense pas. Simplement parce qu'on peut se tromper. Il est parfaitement envisageable qu'une personne soit maintenue toute sa vie sous les verrous du fait d'un crime qu'elle a commis et qui a amené la société à l'estimer irrécupérable alors que ce n'est pas le cas. Nous ne savons jamais à l'avance comment va évoluer une conscience individuelle. Et même ceux qui semblent ne guère en avoir peuvent arriver à nous surprendre.
Ces criminels coupables de crimes impardonnables doivent donc bénéficier de la possibilité de cultiver leur richesse intérieure à défaut de jamais être autorisés à ressortir de prison. La société les estime durablement dangereux et les enferme pour protéger les citoyens, mais ils n'en restent par moins des citoyens eux-mêmes. Et à défaut de bénéficier de leur liberté physique, la société leur doit au minimum de leur permettre de continuer à bénéficier de leur liberté intérieure. Ne serait-ce que pour mieux se préparer à l'existence post-mortem, des fois qu'il y ait effectivement une vie après la vie.

Quidam :
Et vous qui êtes favorable à disposer de sa mort également par le suicide, l'autoriseriez-vous en prison ?

PG :
Bien sûr. Si un détenu n'arrive pas à supporter sa condition, ou bien prend conscience de ses errements sans pour autant parvenir à se pardonner et en arrive à ne plus se souffrir, ou encore qu'il a le sentiment d'avoir atteint l'ouverture de conscience qu'il pouvait espérer et d'être en paix avec lui-même mais qu'il ne voit pas l'intérêt de s'attarder dans cette expérience de vie carcérale, il doit avoir le droit de décider de son départ pour le grand inconnu.
Tout comme il doit avoir le droit de choisir de participer ou pas à des expériences de recherche scientifique, par exemple si sa conscience le pousse à vouloir compenser de cette manière l'erreur qu'il a commise. Ce serait aussi une voie de don de soi très respectable. Et très utile pour la société.

Quidam :
Certes, mais tout cela n'est-il pas un peu utopique ?

PG :
Je ne vois pas pourquoi ça le serait.
L'aspect le plus incertain de tout ça est la capacité de la société à juger sans erreur. Toute la difficulté est de parvenir à punir de façon pédagogique, en laissant à chacun la chance de se remettre dans le droit chemin, mais tout en évitant de laisser en liberté les cas pathologiques irrécupérables. Cela implique d'évaluer le degré de psychopathologie ou de démence de chacun pour essayer d'estimer s'il est amendable ou pas. Le principe du « tu ne dois pas juger » ne peut s'appliquer qu'au niveau personnel. Au niveau collectif, la société est dans l'obligation de juger, et de condamner. Avec tous les risques d'erreurs inhérents à cet exercice. Dans le traitement des grands nombres, il est inévitable qu'il y ait parfois des loupés, et qu'un criminel endurci ne soit relâché et récidive, tandis qu'un fautif malencontreux et repenti, voire un innocent, sera maintenu sous les verrous. Mauvais karma, diront les orientaux. C'est malheureux, mais quelques erreurs judiciaires en défaveur d'une personne méritante me semblent moins critiquables que le laxisme actuel exposant la vie des citoyens. Ce qu'il faut, c'est s'appliquer à ce que ces exceptions qui confirment, parait-il, la bonne règle soient aussi rares que possible.
Ensuite, compte tenu du nombre malheureusement important de cas autant que de leur grande diversité, la société ne peut toujours avoir un système parfaitement adapté à chacun d'eux. Alors parfois le résultat de la sanction ne sera pas aussi favorable qu'on peut l'espérer. Mais ce n'est pas parce que certains seront d'indécrottables délinquants ou criminels qu'il faut sacrifier d'emblée tous ceux qui fautent. Car au jeu de « que celui qui est sans pêché jette la première pierre », on risque de manquer de lanceurs.
La gestion collective doit accepter le risque d'erreur, car il est inévitable sur la masse des cas à traiter, du moins en l'état actuel de nos consciences limitées. Par contre, les citoyens jugeront en retour la société sur résultat. Plus la marge d'erreur sera faible et plus ils auront confiance dans leur système de justice, plus ils ressentiront la satisfaction de leur besoin de sécurité, et plus ils pourront se consacrer à celle de leurs besoins supérieurs, afin d'approcher le bonheur d'être. Et plus ce sera le cas, plus la société aura démontré son efficacité à tenir son rôle.


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